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Trouvé un soir d'automne
15 novembre 2013

Quarante-six

J'ai l'impression de danser silencieusement au milieu d'une foule indifférente, sans avoir le droit de toucher mon cavalier ni de croiser son regard. Si j'enfreinds les règles, l'assemblée me couvre d'opprobre. Chaque pas loupé m'entraine un peu plus vers la mort. Tu es là et me vois chanceler, rudoyer mes muscles, haleter, m'épuiser. Tu ne peux que me rattraper quand je trébuche et me supplier d'arrêter.

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