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Trouvé un soir d'automne
3 août 2014

Cinquante-six, colère

Il y a encore une histoire de famille. Je hais ça du creux de mon bide. Je suis en colère, jalouse, désespérée. Ils ne sont pas capables d'agir en adultes. Il faut toujours qu'ils fassent n'importe comment, qu'ils soient blessants, qu'ils méprisent les autres. Même entre eux. Je n'arrive pas à passer par-dessus, je me mets à les détester, à avoir envie de leur faire mal. Je me mets à réagir comme eux. Lui, je veux lui hurler dessus, passer toute la rage accumulée depuis des années dans ma gorge et sous mon coeur, le broyer simplement pour me défouler, en oubliant qu'il est humain. Parce qu'il représente exactement la pire crasse ignorante que l'on peut devenir à mes yeux.
Je m'en veux de ressentir ça. Je suis comme une enfant, je fais un caprice lamentable parce qu'on me vole et qu'on abime ce qui m'appartient. Sauf qu'il ne m'appartient pas, aux dernières nouvelles. Il est une personne, adulte, consciente de la situation, il fait de son mieux, vraiment, tout le temps, et il est là pour eux et il calme ma haine et il continue à les aimer parce qu'il est magnifique et tellement plus doux que tout le monde.
J'ai un énorme problème d'égo, je me sens comme une sous-merde à côté de lui, je ne peux pas m'empêcher de leur en vouloir et de les haïr alors que ça ne me touche pas, que c'est leur problème à eux et lui, et qu'il arrive à s'en extraire en douceur là où j'aurais cherché à tout brûler.

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