Vingt-six, renaître

C'est vert tendre partout, fleuri, cotonneux, frais, lumineux.
J'ai l'impression, comme à chaque printemps, de redécouvrir la vie.
Et je sens, pas encore très bien, les émotions couler dans mes artères. Des mélanges doux, bizarres, de jalousie, de nostalgie, de déception, mais aussi d'attirance et de vie. Avec l'envie que tout ça explose, se mette à bouillir et me rendre vibrante de soleil. Pas évident à exprimer alors que je me réveille à peine. Peut-être qu'au final, celle que je deviens ressemblera un peu à celle que j'étais avant.

(sans transition)
Et puis toi (B.), que j'arriverai jamais à aimer, je crois. Est-ce parce que tu t'es littéralement jeté dans la fameuse Friend Zone? Parce qu'on ne peut pas tomber amoureux d'une copie conforme? Parce que tu es différent, bien trop différent de ceux que j'ai pu aimer jusque là?

Ça fait du bien d'écrire. J'ai l'impression d'ouvrir la fenêtre qui était resté fermée durant tout ce temps, je commençais à asphyxier dans cet air vicié.

C'est marrant. La coquille se fendille. Cycle. Je vis. Je vis, putain...