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Trouvé un soir d'automne
18 décembre 2010

Douze, un air de déjà-vu

C'est tellement plus simple de s'accrocher. Alors je m'accroche. Je fais tout pour conserver quelques fragments de ta peau, quelques éclats de ton rire. J'écris comme je peux ces enchantements dans ma mémoire volage, et si ton visage endormi est seulement tracé dans le sable à marée basse, la douceur de ton dos sous mes doigts restera gravée au plus profond de mes souvenirs de bonheur.

Je voudrais conserver ces instants où plus rien ne comptait que nos corps et notre joie entremêlés dans un tendre chahut, ou lorsque durant de nos discussions, cherchant le mot juste, tu avais cette expression particulière, enfantine, ou bien encore quand je t'appartenais et qu'il y avait cet éclat sauvage dans ton regard habituellement si maîtrisé, presque brimé...
J'oublie déjà tes bras qui m'entouraient, la couleur de tes yeux, le goût de tes lèvres, la force de tes baisers.
J'oublie tes mains, tes mots.
Je t'avais perdu dès le départ.

Mais tu m'as tant apporté en si peu de jours! Même si ton égo surdimensionné te fait dire que tu es ici pour ça, je t'en remercie sincèrement.
Et ce que tu m'as donné, je le garde.

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